L'économie du territoire repose sur des activités diversifiées, mais l'agriculture continue de jouer un rôle important. En effet, en plus des cultures de subsistance subtropicales, telles que l'igname, la patate douce, le taros ou le manioc, la Nouvelle-Calédonie exploite également des plantations de café et de cocotiers. Ainsi, le territoire exporte du coprah. Le secteur agricole est complété par l'élevage.
Pratiqué essentiellement à l'intérieur des terres de l'île de Nouvelle-Calédonie, où le relief et la faible occupation humaine justifient une forme extensive, l'élevage néo-calédonien concerne les ovins (environ 100 000 têtes) et les chèvres (20 000 têtes). Néanmoins, l'activité agricole souffre de l'éloignement des grandes zones de consommation et de la concurrence internationale, que ce soit sur les cultures commerciales, telles que le coprah ou le café, ou sur les productions destinées à l'alimentation, telles que le bétail ou le maïs.
C'est donc l'exploitation minière qui fait la richesse du territoire, en particulier le nickel, avec le gisement de Thio. Traité sur place et exporté vers les pays industrialisés, le nickel représente les quatre cinquièmes des exportations de la Nouvelle-Calédonie, qui se place régulièrement comme le troisième producteur de nickel au monde. Les richesses minières comportent également du chrome, du cobalt, du fer, du cuivre, de l'or et du manganèse, mais dans des proportions moins importantes que le nickel. Le tissu industriel néo-calédonien est peu développé : hormis les sites de productions minières et la centrale de Yaté, les principales activités industrielles du territoire consistent en la transformation des produits agricoles et en la production de biens de consommation courants.
En revanche, depuis plusieurs années, la Nouvelle-Calédonie mise sur le tourisme qui connaît un développement certain grâce aux atouts du territoire. Mais l'éloignement de la France nécessite d'attirer une clientèle plus locale, c'est-à-dire en provenance du Pacifique sud.